Dièse triste





Alors donc
Faudra-t-il tant que j'aime ma peine
Pour aller y chercher ce qui
Sans moi
Sans les bruits de mon arène
Brûlé aux fonds cireux des pertes
Reste encore, reste là
Quelque part aux abois
Encore vivant sous les fatras
Cet éclat
Cette lascive humeur
Plus chère aux spasmes des nostalgies
Plus claire que ce qui l'aviva
Qui hésite
A chercher ainsi les traces d'un trépas
T'aimer
Oh t'aimer comme ce fût une aubaine !
Et te perdre un savoir
Murmurant deux oraisons
Au silence qui passe









Octobre 2017