Lors de ces visites à
ton cimetière
Il n'est rien à
commémorer
Sauf, peut-être, les
états généraux de l'âme
Sous la pierre je
t'espère distant
Enfin tabassé par les
ans
Je te perds
Une leçon chaque fois
Ce retour comme en
force
De ta masse
De la lourde vérité de ce
que tu m'es
Enfoui, zone agraire
Où de toi poussent
quelques souvenirs
Une jachère et des mots
mal finis
Un ciel ouvert dans
l'oesophage
Un couvercle déjà
ancien
Peu étanche sur des
temps indécis
Octobre 2017